Notre Histoire

Nous venons des quatre coins de Bruxelles, nos parents des quatre coins du monde. Nous vivons et travaillons dans des espaces différents, mais nous nous sommes réunies unies par notre amour de Bruxelles, notre croyance en la participation active des citoyens et notre conviction que les femmes peuvent construire des ponts.

Actives dans différents travaux pour les droits des femmes, la justice sociale et démocratique à Bruxelles, en Belgique, en Europe et dans le monde, nous nous sommes demandées comment nous pourrions rassembler cette énergie pour construire un espace innovant pour que les femmes phénoménales de Bruxelles se réunissent pour célébrer la ville et construire une ville plus durable et cohésive dans le futur.

Nous racontons ci-dessous les différents chemins qui nous ont amenés à cette action collective. Ce ne sont que quelques-uns des nombreux récits et chemins que nous espérons que d'autres apporteront aussi à l'avenir de W100.

Nous nous sommes rencontrées en tant que groupe de 12 femmes en mai 2018 à la maison EL Dar à Molenbeek. Loredana notre hôte et fondatrice de Dar al Amal (Maison de l'espoir, le travail des femmes du Foyer) à Bruxelles a assuré un approvisionnement constant en sagesse, thé à la menthe et biscuits marocains. Nous avons parlé, ri et discuté dans de nombreuses langues, en essayant de trouver ce que nous partagions, le fil conducteur de notre rêve. Nous avons essayé de trouver une voix commune, un langage commun, une voie commune pour l'action.

Ce que nous avons trouvé après quelques samedis matins à Molenbeek est ce qui est devenu W100.

Nous avons construit une charte commune de principes et de valeurs. Nous avons apporté une conviction profonde de l'importance de la diversité et un engagement en faveur de l'inclusion. Nous avons compris que les femmes étaient au cœur de notre projet, et que nous voulions créer un espace pour que les femmes de tous les quartiers de Bruxelles puissent se rencontrer, discuter et construire une compréhension commune. Une vision commune pour notre ville.

Nous avons mis nos différentes compétences et réseaux au service de notre réflexion et de notre action : planification, animation, collecte de fonds, logistique, recherche, médias, conception de sites web, conception graphique, leadership sous toutes ses formes. Un collectif de leadership, de sororité et de travail d'équipe s'est construit au fil des réunions hebdomadaires du samedi matin à Molenbeek, préparant cette journée et l'avenir qui, nous l'espérons, s'ouvrira non pas à dix ou cent, mais à mille femmes et au-delà.

JOANNA, TANJA & ROZINA

La première fois que Joanna, Tanja et Rozina se sont rencontrées, c'était lors d'une réunion spéciale du " Cabinet Burger " pour les résidents internationaux de Bruxelles qui s'est tenue en 2017 à Bruxelles. Organisée par le ministère flamand de la jeunesse, des médias et de la culture.

L'idée de la réunion était d'obtenir des perspectives de la communauté internationale bruxelloise pour compléter un processus qui a déjà consulté les communautés francophones et nederlandstalig de Bruxelles. Réunir ces 40 personnes pour discuter des défis et des solutions de manière participative a stimulé de nombreuses initiatives créatives. Le mélange diversifié de nationalités et d'expériences a donné lieu à de nombreuses idées pour construire davantage de ponts entre la communauté internationale et la population belge "locale", même s'il est rapidement apparu que ces descriptions étaient également trompeuses et trop simplifiées. Certains des participants internationaux vivaient en Belgique depuis plus de 20 ans et avaient pris la nationalité belge, et/ou avaient des partenaires et des enfants belges ; d'autres citoyens belges avaient déménagé d'ailleurs en Belgique pour s'installer à Bruxelles plus récemment.

Quelques projets intéressants ont été présentés, notamment ceux de Joanna, Tanja et Rozina. Ces projets suggèrent la création d'un "Parlement des citoyens" et la création de "Femmes qui construisent des ponts", première étape de notre projet "Women 100".

Les trois femmes actives sont restées en contact et connectées via les nombreuses initiatives dynamiques menées par les citoyens à travers Bruxelles. Dont la "LOBAW - League of Badass Women of Brussels". Ainsi que d'autres événements et conférences culturels orientés vers les femmes à Bruxelles, qu'elles ont organisés ou auxquels elles ont participé au cours des dernières années. Par exemple, les discussions intimes "Women in Brussels" et un événement de danse dirigé par des femmes. L'organisation d'une fusion interculturelle de danse indienne et flamande et d'un événement dynamique autour de l'opéra et du chocolat, dans le cadre du Festival de l'hospitalité que Rozina et Tanja ont organisé et auquel elles ont participé ensemble.

Réalisant leur désir inné de créer un Bruxelles plus inclusif, plus participatif, plus féminin et plus diversifié, en connectant les gens, il était naturel pour elles de se réunir pour W100.

LOREDANA - BRUxelles eN DIALOGUE

Bruxelles en Dialogue trouve son origine dans la Journée du Dialogue, organisée par Foyer depuis 2007, inspirée d'une initiative néerlandaise. Avec Bruxelles en Dialogue, le Foyer et plusieurs organisations partenaires souhaitent rassembler des personnes de différents horizons pour une rencontre unique.

Dans différents sites de la ville, des groupes de 6 à 10 personnes se réunissent autour d'une table pour partager leurs expériences et leurs réflexions sur un thème spécifique. Un animateur formé au dialogue brise la glace et veille au bon déroulement de la conversation. Apprendre à se connaître, écouter, partager ses rêves et réfléchir à des actions concrètes sont au cœur du dialogue. Ainsi, Bruxelles en Dialogue veut stimuler la citoyenneté active et les rencontres entre une grande variété de personnes.

La toute première Journée du Dialogue a eu lieu à Rotterdam en 2001, juste après la terreur du 11 septembre à New York, et ce n'était pas une coïncidence. Afin de rapprocher les individus et les communautés, un groupe de personnes souhaitait favoriser la cohésion sociale dans la société néerlandaise. Le dialogue s'est avéré être un outil de choix : alors que la discussion et le débat ont tendance à avoir un effet polarisant, le dialogue et la volonté d'écouter contribuent à une véritable compréhension mutuelle. Foyer veut faire la même chose à Bruxelles : amener les gens à se parler de manière constructive - pour construire cette ville sur le dialogue.

FATIMA & CATO

Idée du G1000